Il existe différents types de biens immobiliers tels que l’appartement, la maison neuve, le terrain constructible et la résidence servie. Parmi ceux-ci, la résidence servie est composée de logements meublés. Par ailleurs, la location des biens immobiliers nécessite un contrat entre un propriétaire et son locataire. Pour vous épargner certains désagréments, voici 8 pièges à éviter lors de la location d’une maison meublée temporaire.
Plan de l'article
- La durée du contrat de location
- Le loyer de location élevé d’une résidence meublée
- L’exagération des pièces demandées par le propriétaire
- La non-vérification de l’état des lieux
- Le contrat d’électricité et de gaz
- La localisation de la résidence LMNP
- L’investissement dans un bien immobilier LMNP pour la défiscalisation
- La gestion de la location d’un bien immobilier LMNP
- La surcharge de charges locatives
- L’absence de clause de résiliation anticipée du contrat de location
La durée du contrat de location
Le contrat de location encore appelé le bail doit être respecté très scrupuleusement par le locataire et le propriétaire. Pour un logement meublé, la durée de ce contrat s’étend à 1 an au minimum. Si vous êtes locataire, cela ne veut pas dire que vous êtes obligés de rester jusqu’au terme du bail. Toutefois, le propriétaire n’a pas le droit de vous mettre à la porte avant la date d’échéance du contrat. Depuis le 27 mars 2014, le bail doit être précis sur certaines mentions comme la date de prise d’effet ainsi que la durée du contrat de location.
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Le loyer de location élevé d’une résidence meublée
Avant de louer un logement meublé temporaire, il est important de prendre des renseignements sur les dernières lois concernant les loyers de locations. En effet, de plus en plus de lois contraignent le propriétaire à ne pas excéder un montant de loyer donné. Vous devez donc savoir le montant du loyer à ne pas dépasser pour économiser vos revenus.
L’exagération des pièces demandées par le propriétaire
Avant de signer un bail d’habitation, le propriétaire demande à avoir certaines pièces justificatives. Il s’agit :
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- Un justificatif d’identité ;
- Un justificatif de situation professionnelle ;
- Un justificatif de ressources.
Outre ces pièces, un propriétaire n’a pas le droit de demander des justificatifs supplémentaires à compléter sur le bail d’habitation.
La non-vérification de l’état des lieux
Avant d’emménager dans une propriété ou de payer un loyer (caution), il est important de rédiger un état des lieux. Il s’agit d’un document qui doit être relié au bail suite à l’entrée du locataire dans un nouveau bien immobilier. Il rend compte de la description détaillée des équipements présents sur les lieux. L’intérêt est de rendre à nouveau le logement dans le même état qu’au premier jour de location. En négligeant ce document, vous risquez de perdre une partie ou la totalité de votre garantie.
Le contrat d’électricité et de gaz
Vous aurez nécessairement besoin de l’électricité et probablement du gaz dans votre nouveau logement meublé. Une erreur qui se fait souvent est de ne pas mettre le contrat de gaz ou d’électricité en son nom. Alors qu’en ne le faisant pas, vous prenez le risque de ne pas avoir accès au courant dans certaines conditions. De plus, ce contrat lorsqu’il est en votre nom vous sert de justificatif de domicile.
La localisation de la résidence LMNP
Un propriétaire a la possibilité de placer son bien immobilier sous le statut LMNP (Location meublée non professionnelle). Une fois sous ce statut, ce bien peut être loué comme résidence saisonnière ou principale afin de générer des revenus stables. Pour cela, il faudrait qu’il soit situé dans une zone sécurisée (et active) et loué régulièrement.
L’investissement dans un bien immobilier LMNP pour la défiscalisation
Les avantages fiscaux qu’offre un bien immobilier sous le statut LMNP ne doivent pas être à la base d’un investissement dans le domaine. Si vous êtes propriétaire d’une résidence, vous devez miser sur sa rentabilité pour obtenir plus de revenus au fil du temps. En effet, les avantages fiscaux à eux seuls ne peuvent pas rapporter assez de revenus pour rendre viable votre projet.
La gestion de la location d’un bien immobilier LMNP
Après avoir acquis un bien immobilier, il est important de bien le gérer pour accroître vos revenus. Vous avez la possibilité de choisir un gestionnaire qui se chargera de votre logement meublé. Dans ce cas, évitez des personnes ou agences non qualifiées ou encore malhonnêtes. À la fin du bail, vous risquez de retrouver votre logement dans un mauvais état. Cela peut faire baisser considérablement vos revenus.
Vous avez également la possibilité de gérer vous-même votre bien immobilier LMNP. Dans ce cas de figure, veillez à avoir des bases dans le domaine de l’immobilier. Un autre atout est d’être toujours informé des nouvelles lois liées à l’immobilier et de les respecter à la lettre.
La surcharge de charges locatives
La surcharge de charges locatives est aussi un piège à éviter lors de la location d’un bien immobilier meublé. Les charges locatives représentent les dépenses liées à l’utilisation du logement, telles que les frais d’eau, de gaz et d’électricité. Il faut définir clairement dans le contrat de bail ce qui est inclus dans ces charges et ce qui ne l’est pas.
Dans certains cas, des propriétaires ajoutent des coûts supplémentaires au moment du paiement des charges locatives en avançant qu’ils ont effectué des travaux non prévus dans le contrat initial. Dans cette situation, il faut être vigilant car certains propriétaires profitent du flou entourant les termes ‘charges globales’ ou ‘forfait’. Dans ces conditions, cependant, cela diminue la transparence autour des différentes dépenses imputables aux locataires, comme le nettoyage notamment ou encore la maintenance générale.
L’absence de clause de résiliation anticipée du contrat de location
Un autre piège à éviter lors de la location d’un bien immobilier meublé est l’absence de clause de résiliation anticipée du contrat de location. Dans certains cas, les locataires peuvent être contraints par des engagements professionnels ou familiaux imprévus, qui nécessitent une rupture immédiate et inattendue du bail.
Si le contrat de bail ne comporte pas une clause précise relative à cette situation, cela peut entraîner des coûts élevés pour le locataire. La non-mention d’une telle clause implique que le locataire devra payer toutes les mensualités jusqu’à la fin initialement prévue du contrat, même s’il n’utilise plus le logement.
Pour éviter ce type de désagrément, pensez à bien examiner le contrat de location et à prévoir différentes options conformément aux clauses convenues tout en étudiant leur faisabilité et leurs conséquences.
La mise en place dès la signature du bail d’un système juridique clair et explicite quant aux résiliations anticipées pour raisons professionnelles ou personnelles apportera une transparence nécessaire pour garantir un respect mutuel entre propriétaires et locataires.
Chaque aspect lié à la location temporaire meublée doit faire l’objet d’une attention particulière de la part des deux parties. Le locataire doit prendre le temps nécessaire pour examiner attentivement les conditions du contrat et s’assurer que toutes les clauses sont claires et précises, dont celles relatives aux charges globales, à la résiliation anticipée du bail ou encore à l’état des lieux.
Quant au propriétaire, il est recommandé qu’il agisse en toute transparence avec son interlocuteur dès le début des échanges pour garantir une collaboration fructueuse et respectueuse.
En suivant ces conseils simples, tant les locataires que les propriétaires seront en mesure de profiter pleinement d’un partenariat solide et bénéfique pour tous.